La déclinaison du plan d’action relatif à l’égalité professionnelle dans chaque ministère de la fonction publique était une obligation avant le 31 décembre 2020. Celui de l’Education Nationale a pris beaucoup de retard. Il en est de même pour l’Académie de Bordeaux. Plusieurs éléments démontrent en outre que la mise en œuvre de ce plan n’est pas une priorité pour notre administration. C’est d’autant plus surprenant dans un ministère féminisé à plus de 68 %.

Lors du 1er groupe de travail, nous avons commencé par dénoncer les délais tardifs de convocation, un calendrier trop contraint et la pauvreté du document de travail communiqué. La FSU défend la tenue d’1 groupe de travail pour chacun des 5 axes et d’un Comité Technique Académique exceptionnel avec ordre du jour unique. Carrières, rémunérations, formation, prévention des violences sexistes et sexuelles… les fronts sont en effet multiples et ne peuvent être raisonnablement expédiés sur 1 mois et demi, en 2 groupes de travail et un CTA comme prévu initialement. La veille en CHSCTA, le nouveau directeur des Ressources Humaines refusait de nommer parmi les élu.es du personnel un.e référent.e sur les violences sexistes et sexuelles, disposition pourtant prévue dans le plan national du ministère.

La FSU s’est investie au niveau national et compte poursuivre son engagement dans la déclinaison du plan d’action à l’échelle académique. Nous refusons donc de travailler dans la précipitation pour servir de caution à une simple opération de communication en vue des prochaines élections présidentielles.

L’égalité professionnelle et la lutte contre les violences sexistes et sexuelles doivent aboutir à une amélioration concrète des conditions de travail au bénéfice des personnels. Nous avons adressé un courrier à la Rectrice en ce sens afin de peser sur les instances à venir.

Vous trouverez ci-dessous notre adresse à la Rectrice de l’académie de Bordeaux

Lettre FSU Nouvelle-Aquitaine - Plan national Egalité Professionnelle.