La journée d’action du 1er février, à l’appel du SNES-FSU et d’une large intersyndicale, a été réussie, au niveau national comme au niveau académique avec, notamment, plus de 50% de grévistes dans les collèges.
Le refus de la réforme Attal et des mesures du « choc des savoirs » est très net dans la profession.
Dans la perspective du Conseil Supérieur de l’Education qui examinera les textes de cette réforme et des classes « prépa-lycée » le 8 février, il est important de maintenir la pression sur le gouvernement et sur une Ministre décrédibilisée. Il est impératif de défendre une École publique et émancipatrice pour tous et toutes. Nos revendications salariales pour l’ensemble des personnels - une revalorisation sans condition - au moment où le premier Ministre dit vouloir « désmicardiser la France », doivent être entendues.
Le SNES-FSU appelle donc l’ensemble des personnels à poursuivre le mouvement dans le cadre d’une semaine d’action :
=> En grève le mardi 6 février
=> Rassemblement devant le Rectorat le 7 février à l’occasion du CSA académique qui examinera la répartition des moyens dans l’académie
=> Rassemblements devant les DSDEN à l’occasion des CSA départementaux qui examineront la répartition des moyens dans les départements- le 6 février dans les Pyrénées- Atlantique
- le 8 février, en Dordogne, en Gironde, dans les Landes,
- le 9 février en Lot-et-Garonne,
Un préavis de grève national couvre l’ensemble de la semaine permettant ainsi la participation aux différents rassemblements ainsi qu’aux actions décidées localement.
Chaque initiative doit contribuer à faire entendre la colère dans les collèges, les lycées et CIO. Le SNES-FSU appelle les personnels à se réunir dans les établissements pour mettre en débat et décider collectivement les actions à mener en plus de la grève mardi.
Les sections départementales vous tiendront rapidement informé
es des modalités d’organisation de ces différentes actions dans les départements.