Les résultats de l’extrême droite aux élections européennes de dimanche ont laissé abasourdies toutes celles et ceux attachées à la démocratie, au progrès social, aux principes républicains, ainsi qu’aux principes d’égalité, de liberté, d’égalité, de tolérance.
Le niveau inédit atteint par l’extrême droite dans ce type d’élection, confirme la dangereuse progression d’une idéologie politique incompatible avec les valeurs démocratiques et les revendications portées par la FSU et plus largement l’ensemble du mouvement syndical.
Les politiques, les idées et les pratiques de l’extrême droite fragmentent la société et ont des effets délétères sur le débat public. Qu’il s’agisse de l’emploi et du travail, des luttes contre les discriminations, de la vie dans des territoires fortement soumis aux inégalités, dans les services publics, à l’école comme dans les universités… les politiques xénophobes, antisociales et violentes à l’égard des plus démunies n’épargnent aucun secteur de la société.
La décision présidentielle de dissoudre l’Assemblée nationale dans ce contexte met notre République et notre démocratie en danger. Un sursaut démocratique et social est urgent pour empêcher l’arrivée de l’extrême droite au pouvoir, la banalisation d’un racisme quotidien, les attaques contre les droits des femmes et des personnes LGBTQIA+, les conséquences désastreuses des politiques économiques et sociales menées.
Le SNES-FSU, avec la FSU, prend toute sa part dans la construction de l’unité au côté de la société civile organisée. Il y porte ses propositions pour contribuer à bâtir une alternative sociale, progressiste, féministe et écologiste aux antipodes de ce que portent l’extrême droite ainsi que les politiques néolibérales qui font son terreau depuis des années.