Action : Un 5 décembre réussi, et après ?

Le 5 décembre a été une mobilisation de grande ampleur dans les différents départements de l’académie : plus de 10 000 personnes dans des cortèges très fournis en personnels de l’éducation, des taux de grévistes remontés par les sections d’établissement autour de 50%.

Cette journée a permis de mettre en lumière la situation de l’Éducation Nationale et pour le SNES-FSU, la mobilisation ne s’arrête pas avec le 5 décembre.
Le pacte, et en particulier son volet RCD, l’insuffisance des postes et des moyens alloués aux établissements, l’absence de revalorisation sans contrepartie, les conditions de travail de l’ensemble des personnels et le mépris auquel ils sont confrontés, sont des motifs suffisants pour la poursuite de l’action. Le SNES-FSU poursuit son travail de fond pour en faire prendre conscience à une majorité de collègues, submergées par la charge de travail et les injonctions et qui se sont accoutumées à une dégradation continue de leur rémunération et de l’exercice de leur métier. Si le 5 décembre a été une réussite, c’est parce que les collègues ont réagi face à des mesures Kasbarian qui poussaient encore d’un cran cette dégradation.

Il est évident que les premières semaines de l’année 2025 seront cruciales à plus d’un titre et le SNES-FSU devra être à l’offensive pour alerter et mobiliser majoritairement les personnels sur les questions budgétaires et éducatives. Avec la FSU, il restera vigilant sur toute tentative de retour des mesures Kasbarian et portera son projet pour le service public d’Éducation en mettant en avant les revendications suivantes :

  • dégel du point d’indice, augmentation des salaires et suppression du jour de carence
  • abandon du PACTE et du choc des savoirs
  • abandon de la réforme des retraites
  • abandon des suppressions de postes et créations à hauteur des besoins
  • réduction des effectifs par classe ; pas d’instrumentalisation de la baisse démographique
  • un statut de catégorie B pour les AESH
  • mise à plat des réformes du lycée, lycée pro et Parcoursup qui creusent les inégalités et organisent une mise en concurrence généralisée