Audience examens avec la DEC du 6 mai 2025

La section académique du SNES continue à demander à la DEC d’être attentive aux conditions de travail en période d’examens. Les services sont réceptifs aux demandes et le dialogue de ces dernières années a permis des avancées conséquentes : convocation au plus près du domicile (en lettres pour le DNB et l’EAF et en mathématiques pour le DNB), desserrement significatif du calendrier pour l’EAF avec coupure du weekend, volonté d’éviter les cumuls de mission.
Ce compte-rendu fait état des principes généraux présentés au cours de l’audience. Pour toute difficulté rencontrée pendant cette période d’examens, contactez la section académique :
permanence@bordeaux.snes.edu


Statuts particuliers des personnels :

Pas de convocation des stagiaires et non-titulaires sauf pour des disciplines en tension : histoire-géographie au DNB, philosophie, économie-gestion où des non-titulaires seront convoquées sur désignation des IPR. Pour l’histoire-géographie au DNB, les IPR ont ciblé les non-titulaires en CDI et en charge de classe de 3e.

Stagiaires ou non-titulaires peuvent aussi être convoquées en cas de désistements.

Personnels en temps partiel thérapeutique : pas de convocation si la situation est connue de l’administration. Sinon elle procède à leur remplacement dès que leurs difficultés sont signalées.
Personnels en charge d’une mission de coordination : confirmation du renouvellement d’une rémunération en parts d’IMP pour la coordination au baccalauréat (en lien avec les IPR) ou en BTS tertiaire. Si la discipline a peu de candidates, il n’y a pas de rémunération.

Pour le DNB le principe d’environ un demi-lot de copies pour les coordos est renouvelé, sans rémunération spécifique.


Généralités sur les missions de correction ou d’examen oral

Impossibilité d’effectuer la mission : envoyer un courrier à la DEC par la voie hiérarchique et un double du courrier à la section académique du SNES qui appuiera la demande.

Signaler des dysfonctionnements
 : c’est le ou la cheffe de centre qui contacte la DEC.

Se protéger des contestations : les copies (bac via l’espace candidate et DNB dans le centre de correction) et les bordereaux d’interrogation sont consultables par les élèves et les familles. Il faut donc matérialiser la correction de chaque page, chaque exercice, au moins par un trait dans la marge et être explicite sur les bordereaux d’oraux.
Toute copie présentant des passages alertant le ou la correcteurice (pensées suicidaires, situations de violence, remarques xénophobes, antisémites, homophobes) doit être signalée aux cheffes de centre pour transmission à la DEC. Le SNES a fait valoir que les auteurices de propos contraires aux valeurs républicaines ne devaient pas avoir, sous couvert de l’anonymat, un sentiment d’impunité. La DEC prendra contact avec le référent laïcité sur cette problématique.
Le nombre de candidates avec aménagements d’épreuves augmente encore et représente de 10 à 14% des candidates selon les examens dont 11% pour le DNB. Pour les épreuves orales, ces aménagements sont très pesants pour les examinateurices. Le SNES a souligné que cette croissance allait se poursuivre et qu’il fallait réfléchir, dans l’intérêt des personnels, à des solutions de réduction du nombre de candidates ou de revalorisation des indemnités d’examens, compte tenu du temps passé.


DNB :

En français et mathématiques l’affectation sur un centre de correction au plus près du domicile se poursuit. Elle pourra être testée en histoire-géographie, sans garantie de faisabilité. La DEC convoque donc, selon les disciplines, dans un rayon de 50km autour du domicile ou de l’établissement d’exercice.

Volume de copies prévu : 30 en français, 42 en mathématiques, 48 en histoire-géographie, 130 en sciences.

Le guide du centre de correction sera actualisé et envoyé par la DEC aux cheffes de centre.

Calendrier : épreuves et commissions restreintes les 26 et 27 juin (plus une commission le 30) ; corrections les 1er et 2 juillet (jusqu’à 13h pour le DNB général et 16h pour le DNB pro où le nombre de correcteurices est moindre) ; délibérations le 8 au matin et affichage des résultats en fin d’après-midi.


Baccalauréat :

Cumul des missions : Le système de la session 2024 pour éviter la surcharge liée à la correction des EDS cumulée au grand oral est reconduit en dehors des LLCER car le cumul oraux d’EDS et grand oral était trop lourd. La mission sera donc composée soit de l’écrit et du grand oral (avec une convocation généralement inférieure à 4 jours et environ 25 copies) soit des oraux d’EDS et de l’oral de second groupe.
Pour les autres disciplines, ce sera une convocation pour l’écrit ou le grand oral, en inversant théoriquement les convocations par rapport à 2024. En économie-gestion, malgré cette volonté, il n’y a pas de garantie du fait du nombre d’enseignantes.
En arts, même fonctionnement qu’en 2024 : convocation pour correction de copies et oraux de second groupe ou convocation pour épreuve orale de spécialité et grand oral, en inversant les convocations par rapport à l’an dernier.
En philosophie et lettres, les collègues enseignant en HLP sont fléchées sur la philo ou les lettres en HLP et pas convoquées pour la philosophie ou l’EAF. 80 copies d’HLP sont prévues pour les collègues concernées uniquement par l’écrit et 40 quand il y aura cumul avec le grand oral.

Le SNES a insisté sur la nécessité que la situation des correcteurices d’économie-gestion en 2024 ne se reproduise pas et que la date limite de correction portée sur les convocations ne soit pas modifiée par le corps d’inspection. La DEC a bien en tête les problèmes posés et travaille actuellement à leur évitement avec l’inspection.

Grand oral : le SNES a rappelé les problèmes d’équité posés par des consignes différentes sur la gestion du temps de l’épreuve entre J1 et J2 en 2024. Il sera clarifié cette année que le temps total de l’épreuve peut être inférieur à 20mn selon la prestation des candidates. Les personnels de direction auront à diffuser l’information aux équipes pédagogiques.
La durée de convocation des examinateurices reste limitée à 4 jours. Les convocations sont prévues dans un rayon légérement supérieur à 50km autour de l’établissement d’exercice.
Les candidates apportent leur fiche questions (avec cachet de l’établissement et signature des professeures) mais elle est aussi numérisée dans l’établissement d’origine pour opérer des vérifications en cas de suspicion. Ces fiches doivent remonter pour le vendredi 13 juin.


EAF :

Dépot des descriptifs le 2 juin pour une mise à disposition le 9.
La DEC reste vigilante sur le nombre de descriptifs par professeure, entre 5 et 7. La diminution du nombre de candidate à 13 par jour initiée en 2024 perdure.
Par ailleurs, le calendrier est à nouveau acceptable : copies mises à disposition le 17 juin et oraux débutant le 26, avec la coupure du weekend.

Situations particulières :
Les professeures enseignant uniquement en classe de 2de sont mobilisables mais pas convoquées prioritairement.
Pour les professeures exerçant en collège et lycée en difficulté pour obtenir la décharge de leurs cours au collège pendant les corrections de l’EAF, la DEC débloquera les situations à la demande. Faites intervenir le SNES.

Dispense de surveillance des épreuves écrites : la formulation du texte paru au BO cette année n’est pas favorable. En effet, « dès lors qu’ils ont réceptionné des écrits » suppose que la préparation de l’oral n’est pas prise en compte alors que les professeures de lettres ne réceptionneront leurs copies que le 17. Le SNES-FSU s’est adressé au Ministère pour obtenir des consignes à destination de l’administration et des cheffes de centre. La DEC précise que ces convocations relèvent de l’organisation des établissements et renvoie vers le dialogue local tout en acceptant de demander une attention particulière pour les professeures de lettres.


BTS :

Les journées de décharge pour correction de copies sont maintenues.
Le Rectorat cherche à éviter la succession de missions pour les collègues en lettres, en langues et en éco-gestion, très sollicitées pendant les examens. Dans ce but, une coordination interne est effectuée entre les différents services d’examen, en lien avec les IPR, mais le cumul est parfois inévitable.