Ordre du jour :

Mercredi 13 octobre s’est tenu le 1er Comité Technique Académique de l’année. L’ordre du jour concernait peu le 2d degré mais était lourd d’enjeux notamment financiers pour les personnels administratifs, de santé et ITRF (ingénieurs et personnels techniques de recherches et de formation).

Carte des formations professionnelles indigente :

Concernant la carte des formations professionnelles pré et post bac, nous sommes intervenus pour déplorer que le choix d’ouverture ou de fermeture se fasse à moyen constant. Cela traduit un manque global d’ambition particulièrement marqué pour la Gironde.

Le choix de négliger les filières industrielles nécessitant une main d’œuvre qualifiée au profit de formations liées aux métiers de services, mal rémunérés car souvent à temps partiel, n’est pas forcément pertinent.

La mixité des publics enfin place en concurrence directe l’école et les entreprises. Ainsi au LP de Chardeuil en Dordogne, 5 élèves inscrits en formation initiale scolaire ont basculé au terme de leur 1er stage en apprentissage. Les entreprises peuvent ainsi se décharger du coût de la formation sur le service public

Bilan du mouvement des personnels :

Fallait-il y voir un signe ? Ce point avait été oublié dans la convocation initiale et a fait l’objet d’un additif à l’ordre du jour « pour information ». Nous verrons que les effets conjugués de la loi RGPD et de la suppression des CAPA liées au mouvement rendent cet intitulé mensonger.

Quelques infos tout de même :

  • l’affectation des entrants dans l’Académie se complique comme le montrent notamment une hausse des affectations en extension et le nombre de collègues en ZR.
  • maths et lettres modernes concentrent 28% des mesures de carte scolaire
  • technologie, éco-gestion sont les disciplines les plus en tension avec les PsyEN.

Mais la limite de ces statistiques volumétriques résident dans le fait qu’elles ne disent rien de la qualité du mouvement. Nous demandons par exemple que soit effectué un suivi des collègues ayant essuyé un refus de révision et/ou de recours.

L’essentiel de notre intervention porte ensuite sur les informations non communiquées : les barres départementales. Plus de la moitié des barres départementales ne sont pas communiquée, comme une grande partie de celles des ZR. Il devient en l’état difficile de conseiller les collègues de manière aussi pertinente qu’auparavant.

Cela fait peser la question de l’opacité et de la sincérité du mouvement intra académique de Bordeaux. L’administration s’était pourtant engagée à maintenir la transparence des opérations. Elle n’a aujourd’hui d’autres choix que de valider notre constat, relever nos statistiques et reconnaitre l’insuffisance des informations communiquées à l’heure actuelle. Elle dit rechercher actuellement des solutions.

Action de la FSU :

Vous trouverez enfin notre déclaration liminaire :

Le bilan des votes :

Ainsi que la liste de questions diverses à propos de laquelle vous pouvez nous solliciter si vous souhaitez des éléments de réponse à s3bor@snes.edu :