Nous venons d’apprendre par le rectorat que les journées de grève seraient prélevées suivant les règles de la fonction publique à partir de la paye du mois de mars. Conséquences, un certain nombre de collègues vont se voir prélever des sommes importantes d’un seul coup, de 500 € à plus de 1000 € cf lien ci dessous). C’est une directive qui vient de la DAF (direction des affaires financières) qui oblige l’éducation nationale à appliquer les règles de la fonction publique et qui ne reconnaît plus le caractère dérogatoire de notre ministère.

https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F115

Le SNES-FSU est immédiatement intervenu auprès du rectorat et du ministère. Nous avons demandé que ce prélèvement soit immédiatement arrêté mais le ministère répond que c’est impossible pour le mois de mars car la paye est déjà verrouillée pour être mise en paiement à la fin du mois.

Le ministère s’engage à faire un moratoire sur les prélèvements pour avril et mai, mais le mal est fait.

Cette décision montre, une fois de plus, les ravages de la loi « de modernisation de la fonction publique ». Le traitement de la crise sanitaire met en évidence les besoins et le rôle fondamental des service publics. Nous saurons le rappeler au gouvernement !