Le gel de la part collective du Pass culture à la fin du mois de janvier à la suite d’une réduction des moyens alloués par rapport à l’année 2024, méprisait les projets engagés par les établissements avec les partenaires culturels et a soulevé une vague d’indignation. Cette décision significative du peu de cas fait de l’accès à la culture pour les élèves alors que c’est une mission essentielle de l’école a déclenché une réaction unanime des organisations syndicales qui se sont adressées à la Ministre.
Depuis, celle-ci a répondu aux questions à ce sujet à l’Assemblée et garanti que les projets validés seraient financés et que les projets pré-réservés pourraient être menés à terme.
Selon la Ministre, le Pass culture serait victime de son succès et les dépenses toujours plus élevées depuis le lancement. Elle a donc annoncé une mission de l’Inspection Générale afin de « repenser le dispositif, de mieux accompagner et prioriser les projets dans le respect de la stabilité des finances publiques ». Les collectivités territoriales réduisent les dotations allouées aux établissements. Ces derniers ont déjà à leur charge les coûts de déplacement, non pris en charge par le Pass culture, ce qui génère des inégalités territoriales importantes. Ils sont dans l’incapacité de financer sur fonds propres des actions culturelles afin que l’ensemble de leurs élèves puissent en bénéficier.
Loin d’une mission qui étudierait des critères de priorisation de projets au détriment d’autres, des politiques publiques et un budget à la hauteur des enjeux sont indispensables.
Le SNES-FSU invite donc les équipes à faire voter un vœu lors du prochain conseil d’administration.

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