Suppressions de 2650 postes d’enseignants dans le second degré, 550 suppressions d’administratifs. 550 suppressions annoncées dans le privé, pourtant nous n’en retrouvons que 214 dans le PLF (Projet de Loi de Finance) . Le ministre est satisfait de ce budget car, il est en augmentation de 811 millions mais malheureusement cette hausse n’est que mécanique et ne laisse aucune marge de manœuvre supplémentaire à l’Éducation nationale. En effet, les AVS sont désormais à la charge du budget de l’éducation nationale (213 millions), Le GVT (glissement vieillesse technicité qui mesure les augmentations liées aux passages d’échelon et aux promotions de grades) représente 350 millions en 2019, les mesures PPCR s’élèvent à 130 millions en 2019 et enfin la prime REP+ se montera à 160 millions soit au total 853 millions donc moins que l’augmentation annoncée ! Il n’y a donc rien pour améliorer les conditions de travail et diminuer les effectifs par classe par exemple.
Le recours aux heures supplémentaires est peut-être une réponse au manque d’attractivité du métier mais cela n’apporte aucune heure en plus devant les élèves sauf si Blanquer arrive à augmenter la masse salariale, ce qui est en contradiction avec la rigueur budgétaire imposée par Bercy.