Le ministère continue de s’obstiner à maintenir envers et contre tous les épreuves de spécialité en mars. Il multiplie les mesures dilatoires :
- Multiplication du nombre de sujets
- Aménagement en off des programmes
- Décret du 24 décembre (c’est cadeau !) pour lui permettre d’aménager et changer les dates des épreuves quinze jours avant.
Les dates de ces épreuves se rapprochant et dans la panique, les établissements sous pression des autorités administratives, des parents, d’une partie des collègues inquiets à juste titre du manque de préparation de leurs élèves, ont commencé à accueillir les élèves de terminale en classe entière en cette rentrée de janvier ou envisagent de le faire dans les jours et les semaines à venir.
Cette décision alors que la situation sanitaire ne s’est toujours pas améliorée voire s’est dégradée est pour le moins surprenante et inappropriée. Rappelons que le but du passage en effectif allégé est de maintenir les établissements ouverts et de diminuer la circulation du virus.
Une fois de plus le ministère n’a pas pris ses responsabilités. Son refus de donner un cadre national a permis la multiplication des organisations locales créant concurrences, inégalités et stress pour tous (élèves, enseignants et parents)
De toute manière, la reprise à temps complet des classes terminales ne pourra pas permettre de rattraper les retards accumulés depuis le confinement du printemps 2020 pour des épreuves exigeantes dont les programmes très lourds étaient déjà infaisables en « temps normal ».
Nous vous proposons d’interpeller l’administration et les parents pour demander le report des épreuves en fin d’année scolaire :
- En faisant voter des motions en CA (Modèle du Lycée de Baudre à Agen)
- En rédigeant des lettres pour les IPR (Lettres disponibles sur le site SNES - Modèle du lycée V. Havel à Bègles)
- En envoyant des courriers à la presse (lettre type)