
Salaires, carrières, conditions de rentrée, le SNES-FSU avait anticipé, dès le début de l’été, une reprise sous le signe de l’action. Les annonces de François Bayrou sur le budget à la mi-juillet ont confirmé cette nécessité, tant celui-ci comportait de mesures inacceptables pour notre organisation syndicale : point d’indice toujours gelé, absence de revalorisation catégorielle, gel des prestations sociales et des pensions de retraite, suppression de 3000 emplois publics dès 2026, non-renouvellement d’un fonctionnaire sur trois partant à la retraite à partir de 2027, suppression de deux jours fériés…
Ce projet de budget ne pouvait laisser indifférentes les organisations syndicales qui ont très rapidement marqué leur opposition par la pétition intersyndicale https://www.snes.edu/agissons/budget-bayrou-les-sacrifices-du-monde-du-travail-ca-suffit/
Parallèlement, la journée du 10 septembre est apparue au cours de l’été comme une journée de mobilisation, certes protéiforme mais se faisant le relais d’une colère contre les effets de la politique anti-sociale du gouvernement Bayrou et la casse du service public. A ce titre, elle recoupe les revendications du SNES-FSU.
Quel que soit le gouvernement qui succèdera à celui-ci, un signal fort doit lui être envoyé immédiatement. Nous ne voulons pas du budget Bayrou ; nous demandons son abandon, tout comme celui de l’idéologie qui le sous-tend.
Ainsi, la section académique appelle à participer, y compris par la grève, aux rassemblements du 10 septembre organisés dans un cadre intersyndical et sur la base de nos revendications, notamment pour la justice fiscale et le développement des services publics.
Rapprochez-vous de votre section départementale pour connaître les modalités d’organisation dans votre département.
Le SNES-FSU appelle à la grève le 18 septembre, pour un autre budget que le budget Bayrou, dans le cadre de l’intersyndicale interprofessionnelle : https://www.snes.edu/article/communiques/interpro-mobilisation-18-septembre/
Pour les organisations signataires, la construction d’un tout autre budget porteur d’espoir, de justice sociale et de justice fiscale est impérative.Elles refusent que ce soient encore les travailleuses et travailleurs, les demandeur
ses d’emploi, les jeunes et les retraité es qui payent la facture, à la fois financièrement, mais aussi par une flexibilité accrue.Ces temps de mobilisation, de même qu’une journée consacrée aux revendications de l’éducation, actuellement en discussion, sont autant d’étapes de lutte afin que le futur gouvernement prenne en compte nos revendications.