8 mars : se mobiliser pour des droits communs

En France, les femmes sont majoritaires dans les métiers à forte utilité sociale. Elles ont été en première ligne de la crise sanitaire : leurs rôle, travail et missions ont été essentiels à la continuité des services publics et, au-delà, au fonctionnement de la société.

La reconnaissance de leur engagement ne s’est pourtant pas traduite dans les actes : quasi aucune revalorisation financière, ni d’améliorations de leurs perspectives de carrière ni de leurs conditions de travail.

Les femmes sont toujours rémunérées 25 % de moins que les hommes en moyenne. Chaque jour, elles continuent de travailler gratuitement à partir de 15h40. Elles sont majoritaires parmi les bas salaires et se concentrent dans 12 familles de métiers, très genrées (soin, service à la personne, éducation...).

Dans la Fonction Publique, le statut ne suffit pas. Les femmes représentent 62 % des 5,5 millions d’agent.es. Dans un contexte où les rémunérations sont gelées, elles sont toujours rémunérées 13 % de moins que les hommes en moyenne. Depuis de nombreuses années les agentes de la Fonction Publique subissent de fortes dégradations de leurs conditions de travail, de leurs salaires et du montant de leurs pensions quand elles partent à retraite. La mise en œuvre du protocole égalité Femmes/Hommes a été laborieuse, particulièrement au ministère de l’Education nationale.

C’est pour ces raisons, que le SNES au sein de la FSU en association avec un collectif associatif et syndical appelle les collègues à la grève et à la manifestation le 8 mars 2022, journée internationale de lutte pour les droits des femmes.

Pour préparer cette journée de mobilisation, nous vous encourageons à poser des heures syndicales sur le sujet pour la rentrée. Pour vous aider à les animer, vous trouverez ci-dessous une série de lien vers divers documents :

Publication SNES-FSU

Publications FSU