Le projet éducatif du Snes - FSU
Le projet éducatif du Snes – FSU s’appuie sur des exigences et des propositions concrètes et cohérentes, qui font sens pour l’ensemble des personnels et des terrains d’exercice :
l’école publique est une des missions majeures du service public ;
– la mixité sociale à l’école est une condition nécessaire à l’apprentissage de la vie en société ;
– le rôle du second degré est de construire une culture commune ambitieuse et soucieuse de la construction du citoyen, permettant l’épanouissement de chacun ainsi que l’insertion citoyenne, sociale et professionnelle ;
– le second degré doit offrir une formation initiale débouchant sur des qualifications de haut niveau reconnues collectivement par des diplômes nationaux ;
– tous les élèves sont capables de réussir et le lycée doit se fixer comme objectif de pouvoir amener au baccalauréat l’ensemble d’une génération. En conséquence, il faut porter la scolarité obligatoire à 18 ans ;
le baccalauréat organisé sous la forme d’épreuves nationales terminales et anonymes, garantissant l’égalité de traitement de tous les candidats, doit rester le premier grade universitaire et la seule condition pour pouvoir s’inscrire dans l’enseignement supérieur ;
– le second degré, structuré en disciplines scolaires de la Sixième à la Terminale, forme un tout. Les disciplines sont des regards complémentaires sur le monde qui permettent d’accéder à des savoirs et modes de pensée spécifiques, de structurer la pensée et le raisonnement ;
– les enseignants sont concepteurs de leur métier, de leurs démarches et pratiques pédagogiques ;
– les formations doivent reposer sur des programmes annuels et des horaires hebdomadaires nationaux ;
– les effectifs des classes doivent être limités avec au maximum pour le collège, vingt-quatre élèves (vingt en REP), pour le lycée à vingt-cinq en seconde et trente dans le cycle terminal, avec des dédoublements dans toutes les disciplines et inscrits dans les horaires nationaux, donc non soumis à l’autonomie de l’établissement ;
– les spécificités territoriales (ruralité, zones socialement défavorisées…) doivent être reconnues et des moyens alloués de manière progressive en fonction d’indicateurs nationaux transparents et concertés ;
les personnels de vie scolaire (CPE, AED) et les Psy-EN doivent être présents partout en nombre suffisant.
Ce projet nécessite une politique éducative ambitieuse et des choix budgétaires qui permettent sa mise en œuvre.