Rappel de quelques engagements de l’administration :

• Les lots de copies devaient comporter un seul des deux sujets (J1 ou J2)
• Recueil des informations de connexion sur Santorin : la DEC a assuré qu’« aucune donnée personnelle n’est recueillie ». La surveillance devait se limiter à l’avancée des corrections puis une prise de contact avec les collègues sans connexion depuis le téléchargement des copies, à 48h du délai imparti pour la correction.
• Pour accéder au compte-rendu complet de l’audience sur les examens du 5 décembre : https://bordeaux.snes.edu/Compte-rendu-Audience-DEC-Decembre-2022.html

Points portés à la connaissance du SNES-FSU académique à l’issue des épreuves

• Des collègues ont effectivement été contacté·e·s par courriel et téléphone à 48h de la fin des corrections.
• Le délai de correction a été réduit de 4h (au moins dans certaines matières) par le passage de 18h à 14h le 5 avril pour la fin des corrections.
• Des lots de copies ont été verrouillés alors que les collègues souhaitaient encore apporter des modifications.
• Les copies, visibles par les élèves, peuvent apparaître sans annotation, avec la seule mention de l’appréciation générale puis avec les annotations rétablies suite à une demande à la DEC.
• HLP : les réunions d’harmonisation ont été particulièrement chaotiques suite à des envois de mails multiples et à la tentative des inspections de faire corriger des copies test dans leur intégralité par les collègues de Lettres et de Philosophie alors que l’évaluation distingue les deux disciplines.

Afin de porter au mieux votre parole lors du bilan de la session avec la DEC, le SNES-FSU de Bordeaux attend vos témoignages sur ces points et sur d’autres qui vous ont semblé problématiques. ECE, épreuves orales ou épreuves pratiques, demi-journées de décharge pour correction, sont aussi des sujets sur lesquels vous pouvez témoigner.

Le bac Blanquer : des professeur·e·s dépossédé·e·s de leur évaluation

• Les consignes de correction parfois données (un signe sur chaque page mais des annotations limitées) sont contraires au sens que les professeur·e·s donnent à l’évaluation.
• L’harmonisation statistique des notes : sans respect, sans équité. Ces « harmonisations de masse » effacent le principe de la souveraineté du jury. Elles disqualifient le travail à la fois pédagogique et collégial d’harmonisation des notes au profit d’une opération purement statistique, pour masquer de manière globale les iniquités introduites par la nouvelle organisation du bac elle-même. https://www.snes.edu/article/bac-2023-harmoniser-nest-pas-cliquer
• Le secteur lycée national est demandeur des tableaux de notes de spécialités pour établir des statistiques. N’hésitez pas à transmettre ceux de vos établissements.

Oraux de second groupe : le grand bazar

D’une discipline à l’autre les épreuves de second groupe ne sont pas définies de la même manière portant tantôt sur l’ensemble du programme, tantôt sur le programme limitatif de l’écrit, parfois même sur l’objet d’étude traité à l’écrit. Cela introduit de nouvelles inéquités.

Les épreuves de spécialité, et après ?

C’est la première fois que les épreuves ont lieu au mois de mars. Quel est l’impact sur la mobilisation des élèves de terminale de ces épreuves passées si tôt dans l’année, de la connaissance des notes dès le mois d’avril ? N’hésitez pas à nous faire part de vos retours.

Le lycée et le bac Blanquer restent à combattre. Le SNES-FSU se mobilise pour demander un autre lycée, porteur de ses valeurs, partagées avec la majorité des collègues, et dans l’intérêt des élèves. https://www.snes.edu/article/un-autre-lycee-est-possible-lappel-du-snes-fsu-pour-le-lycee/

Pour tout témoignage ou question : lycees@bordeaux.snes.edu