En lieu et place du CTSD d’ajustement des moyens de fin d’année habituel que nous lui avions demandé, la DSDEN a organisé un groupe de travail. En voici le compte-rendu.

Les effectifs resteront lourds

Le DASEN est d’abord intervenu sur la question des dérogations à l’entrée en 6e, suite à la mobilisation des personnels et des parents d’élèves du collège Cel le Gaucher du fait de la fermeture d’une classe de 6e. Il considère que les dérogations profitent toujours à ceux qui ont les codes de l’école. De ce point de vue, elles ne devraient intervenir qu’à la rentrée, une fois que les élèves du secteur sont tous inscrits de façon certaine.
Nous avons fait des interventions sur les collèges de Cel le Gaucher, Serge Barranx, JM Lonné, Jacques Prévert, Lucie Aubrac, Saint Exupéry, Jean Moulin, le lycée Haroun Tazieff. Les services répondent en général que les chiffres que nous présentons ne sont pas tout à fait justes, que les établissements n’ont pas encore fait remonter leurs départs et que les données disponibles n’étant pas définitives, il est urgent d’attendre. Des « coups de pouce » et autres moyens complémentaires sont parfois évoqués, ou encore la possibilité d’utiliser les marges d’autonomie pour ouvrir une classe supplémentaire au lieu de procéder à des dédoublements dans toutes les classes. Nous rappelons que la marge d’autonomie n’a pas vocation a être employée dans ce but et que cela impliquerait pour bon nombre de collègues de renoncer à des projets pédagogiques. Le DASEN s’en tient pour l’instant à son projet, même s’il reconnaît que certains établissements font l’objet d’une attention particulière. Il estime qu’à 28 ou 30 une classe de collège est « remplie » et non « surchargée » ; nous rappelons que le SNES-FSU demande que les classes de collège ne dépassent pas les 24 élèves et que, pour nous, les classes de très nombreux collèges landais vont être surchargées l’année prochaine.

PIAL et AVS

Implantation des PIAL : il n’y en aura pas dans tous les collèges avec ULIS. Ont été privilégiés les établissements qui peuvent faire le lien avec le médico social. Les collègues ULIS ne seront pas forcément les chargés de mission pour l’implantation et le suivi des PIAL dans les établissements. Le SNES-FSU demande que les collègues chargés de mission bénéficient d’une rémunération « en indemnités pour mission particulière » donc au moins deux IMP. M le DASEN précise qu’il n’y aucun volant supplémentaire d’IMP à cet effet car la circulaire est tombée après la répartition et que la rémunération pourrait se faire en HS pour cette année. Le SNES-FSU fait remarquer qu’il faudrait beaucoup d’ HS pour arriver à la hauteur de deux IMP et qu’il sera attentif à ce que les quotités de décharges soient abondées l’année prochaine, notamment quand il s’agira de décharger des directeurs d’écoles pour le déploiement dans le premier degré. A propos des AVS, le DASEN estime qu’il n’y aura pas de perte de salaire pour les personnes passant du PEC à l’AESH. Le nécessaire sera fait pour éviter les ruptures de paye. Seules les personnes ayant une insuffisance professionnelle ont été licenciées à l’issue de cette année.

Personnels stagiaires

Le SNES-FSU a réitéré la demande que les stagiaires affectés dans le nord du département puissent, s’ils le souhaitent, suivre leur formation à Bordeaux et non à Pau, pour limiter leurs déplacements.

Compléments de service

Tous les établissements n’ayant pas encore fait remonter leur TRMD, il reste encore des incertitudes. En EPS, celles-ci sont liées à un manque de visibilité sur les décharges ou les formations.