Publication des ratios de promotions
Les ratios nationaux promues/promouvables ont enfin été publiés pour les campagnes 2024, 2025 et 2026. La déclinaison en contingents par académie devrait être prochainement communiquée.
Pour la hors classe :
Concernant la Hors Classe le ratio, identique pour tous les corps, est porté à 22 %, contre 21 % en 2023 (rappel du nombre de promotions 2023 pour notre académie : 519 promotions pour les certifiées, 29 pour les CPE et 20 pour les Psy-EN).
Pour la classe exceptionnelle :
Pour la classe Exceptionnelle, le ratio promues/promouvables dépend du corps. Ces ratios par corps ont été fixés pour permettre des volumes de promotion identiques ou légèrement supérieurs à ceux de 2023.
Classe exceptionnelle : augmentation des promotions à venir grâce à l’action du SNES-FSU
Grâce au rapport de force créé lors du mouvement contre la réforme des retraites le SNES-FSU a pu peser lors des discussions sur la partie « Socle » de la revalorisation des enseignantes et obtenir ce nouveau mode de calcul des volumes de promotion. En effet, si le plafond de 10,5 % de chaque corps à la classe exceptionnelle avait perduré, les volumes de promotion de 2024 auraient été approximativement divisés par 3 par rapport à 2023.
Pour 2024 les contingents nationaux seront a priori de 4475 certifiées promues à la classe exceptionnelle (4323 en 2023), 289 CPE (263 en 2023), 125 Psy-EN (98 en 2023) et 1774 agrégées (1664 en 2023).
Les avis pour la classe exceptionnelle seront normalement consultables sur IPROF mi-juin et les résultats de toutes les promotions seront publiés en juillet sur le site de l’académie (www.ac-bordeaux.fr) et sur SIAP pour les agrégées.
Classe exceptionnelle : les demandes du SNES-FSU
La répartition des promotions par académie est encore inconnue. Lors d’un groupe de travail ministériel en février, le SNES-FSU avait demandé au DGRH une répartition au prorata des effectifs de personnels aux 6e et 7e échelon de la hors classe dans les académies et insisté pour que les collègues proches de la retraite au 7e échelon ou en fin de 6e soient la cible privilégiée des campagnes à venir. L’administration avait opposé une fin de non-recevoir à ces demandes, avec l’appui du SNALC, qui assume clairement de privilégier le mérite.
Pourquoi le SNES-FSU demande-t-il de prioriser les promotions des collègues proches de la retraite ou de collègues aux 6es et 7es échelon de la hors classe ?
Pour les collègues proches de l’âge d’ouverture des droits, la promotion permet d’espérer atteindre l’indice terminal de la classe exceptionnelle et de bénéficier ainsi d’une revalorisation sensible de la pension. En effet, pour les certifiées il y a 151 points d’indice de différence entre le dernier indice de la classe exceptionnelle et le dernier indice de la hors classe, soit un gain salarial de 743 euros bruts mensuels.
Pour expliquer l’intérêt de prioriser les collègues au 6e ou 7e échelon de la hors classe, il faut rappeler que le bénéfice immédiat d’une promotion est d’autant plus grand que l’indice détenu à la hors classe est élevé. Ainsi la promotion à la classe exceptionnelle d’une certifiée au 5e échelon de la hors classe conduit à une augmentation de 4% de traitement indiciaire cumulé sur 5 ans par rapport à la poursuite de la carrière dans la hors classe, tandis que la promotion d’une certifiée au 7e échelon de la hors-classe conduit à une augmentation de 15% de traitement indiciaire cumulé sur 5 ans (sans parler de l’effet sur la pension). Ainsi, pour le Ministère, inciter les rectorats à promouvoir des collègues moins avancées dans leur carrière permettrait des économies budgétaires substantielles.