Le cauchemar des CPE devient réalité. Dans l’agglomération paloise, terre d’innovation s’il en est, une AED cdisée apparaît dans la communication de son établissement avec la fonction de CPE. C’est une dévalorisation scandaleuse et sans précédent de notre métier ! Sans préjuger du niveau de diplôme, de la formation et des compétences de cette personne, voilà qui signifie ni plus ni moins qu’une personne disposant d’un diplôme de niveau IV ou équivalent qui aurait exercé des missions de surveillance pendant 6 ans serait apte à assumer celles du CPE. Le SNES FSU dénonce avec force cette attaque du métier. Après des années de lutte pour obtenir sa reconnaissance, amplement méritée, une bataille toujours âpre pour faire respecter le cadre de notre lettre de mission, obtenir l’ouverture d’une agrégation et une inspection issue du corps et indépendante, c’est un recul inacceptable.
La posture de CPE ne s’improvise pas. Les compétences, missions et responsabilités des AED ne sont pas celles des CPE. Il ne saurait y avoir de substitution entre les missions des AED et le métier de CPE, tous deux nécessaires dans les établissements.
Pour que l’école puisse accomplir sa mission d’enseignement, d’éducation et d’émancipation, il est nécessaire que l’ensemble des acteurices se limite aux fonctions qui lui sont assignées.
Le SNES-FSU s’adressera au Rectorat de Bordeaux pour faire respecter le cadre statutaire du métier de CPE.