Le samedi 23 novembre, à l’occasion de la journée contre les violences faites aux femmes du 25 novembre, nous manifesterons en solidarité avec et pour les femmes du monde entier, celles qui sont victimes des violences machistes, celles qui luttent , ….
Le 25 novembre est la journée internationale de lutte contre les violences sexistes et sexuelles. Le SNES-FSU est partie prenante de la mobilisation.
Appel signé par la FSU
Jin Jihan Azadi/ Femme, Vie, Liberté : tant que l’une d’entre nous n’est pas libre, tant que les violences machistes s’exerceront sur une seule d’entre nous, nous lutterons !
Les viols perpétrés sur Gisèle Pelicot par des messieurs tout le monde, les “révélations” sur l’iconique Abbé Pierre, démontrent l’imprégnation profonde de la culture du viol. La quasi-totalité des agresseurs sont des hommes (97,3%).
En 2024 nous en sommes là : découvrir que les violences faites aux femmes, aux enfants, aux personnes LGBTQIA, sont partout, perpétrées par des hommes « ordinaires » ou des personnalités préférées des Français.e.s.
Le samedi 23 novembre, à l’occasion de la journée internationale contre les violences faites aux femmes du 25 novembre, nous manifesterons en solidarité avec et pour les femmes du monde entier, celles qui sont victimes des violences machistes, celles qui luttent, celles qui avec leurs enfants, sont les premières victimes des conflits armés, des famines, des gouvernements réactionnaires et des états théocratiques, avec toutes celles qui ne peuvent pas parler, celles qui subissent des violences sexuelles, des tortures et des mutilations.
La violence patriarcale s’exerce partout, à l’encontre des femmes, des enfants et des personnes LGBTQIA+. Elle s’exerce dans nos maisons, sur nos lieux de travail, nos lieux d’étude, dans la rue, dans les transports, dans les établissements de soins, les lieux de culture, de loisirs…
Les plus touchées par ces violences sexistes, dont les violences économiques, sont celles qui souffrent déjà de multiples oppressions : femmes victimes de racisme, migrantes, sans papiers, femmes précarisées, en situation de handicap, femmes lesbiennes et bi, femmes trans, femmes en situation de prostitution et celles victimes de l’industrie pornocriminelle.
La progression de l’extrême-droite en Europe est un grave danger pour les femmes. Partout où l’extrême droite et une partie de la droite poreuse à ses idées sont au pouvoir, elles sont les premières victimes de politiques réactionnaires. L’extrême droite ne s’intéresse aux violences faites aux femmes qu’en fonction de l’origine ou de la nationalité des agresseurs : nous refusons les récupérations ignobles du Rassemblement national sur ce sujet comme lors du meurtre et du viol de Philippine. Le RN n’utilise la lutte contre les féminicides qu’au service de son racisme et de sa xénophobie.
En France, malgré le sursaut populaire, le danger de l’accession de l’extrême droite au pouvoir n’est pas écarté.
Et ce ne sont pas les gouvernements de Macron qui ont pris en compte nos revendications. La « grande cause du quinquennat » s’est soldée par l’éviction du juge Edouard Durand de la CIIVISE, le soutien à Depardieu, la baisse des budgets dédiés à l’égalité entre les femmes et les hommes, des menaces de couper les subventions d’associations féministes.
Les violences et l’impunité des agresseurs persistent 7 ans après l’élection d’Emmanuel Macron, en plein #MeToo. La plupart du temps, encore, les victimes ne sont pas crues, les plaintes classées sans suite.
Les violences faites aux femmes, aux personnes LGBTQIA+ et aux enfants doivent être une priorité politique nationale.
La suite de l’appel ici
Appel version PDF
Les visuels SNES-FSU Gironde
Livret FSU : La FSU engagée pour l’éradication des violences sexistes et sexuelles au travail