Un petit bilan de rentrée pour le Lot-et-Garonne s’impose, à commencer par le fameux “un professeur devant chaque classe” : il manque un ou plusieurs professeurs dans plus de la moitié des collèges et lycées lot-et-garonnais. Ce sont essentiellement des BMP, mais aussi des collègues en arrêt non remplacé, notamment en lettres dans beaucoup de collèges.

La réforme du “choc des savoirs” fait pschitt

La mise en place des groupes de niveaux en 6^e et en 5^e, telle que voulue par l’ex-gouvernement Attal, n’existe quasiment nulle part. Le manque de moyens oblige les chefs d’établissement et les collègues à revoir le dispositif : ici des groupes hétérogènes, là des groupes de niveau pour les plus faibles mais hétérogènes pour les autres, quand certains établissements ont tout simplement mis fin à cette mascarade. Pour empêcher son extension aux 4^es et 3^es, il faut poursuivre la lutte. Dans les établissements où les groupes de besoins sont encore en préparation, nous invitons les collègues à refuser le tri des élèves.

Moins de pactes, moins d’HSE

Après une année à nous expliquer que le pacte a été un succès, comment expliquer que la première brique de RCD, jusqu’ici non sécable, puisse dorénavant l’être ? Et comment expliquer la baisse massive du nombre de pactes dont sont dotés nos établissements ? Le SNES-FSU rappelle que le Pacte n’est pas une revalorisation et exige son abandon ainsi qu’une revalorisation pour toutes et tous, sans contrepartie.
Plus inquiétant, les remontées des établissements nous alertent sur la baisse des HSE. Le SNES47 est en train d’interroger les services de la DSDEN sur le sujet afin de connaître l’ampleur de cette baisse. Ces moyens sont nécessaires pour la réussite de tous nos élèves et il semblerait que l’ex-gouvernement ait décidé de faire des économies sur le dos de l’Éducation Nationale… à moins que ce ne soit pour les donner au privé ?