Cette année encore nous terminons l’année avec une volonté du gouvernement de nous imposer l’austérité. Toute la fonction publique est concernée mais les premier-es impacté-es seront, encore une fois, les travailleuses et travailleurs les plus précaires de l’Education Nationale les AESH et les AED. Sans elles et eux, l’école ne fonctionnerait pas et pourtant, en plus de partager une précarité grandissante, ils et elles travaillent dans des conditions de plus en plus dégradées. Nous exigeons la fin des PIAL et des PAS qui contribuent grandement aux dégradations des conditions de travail de nos collègues.
L’école inclusive sans moyen, ne permet toujours pas une inclusion dans de bonnes conditions des élèves et entraine des situations intenables pour de nombreuses et nombreux collègues notamment les AESH. Les AESH représente le deuxième corps de métier de l’Education nationale et pourtant le ministère les maintient volontairement dans la précarité (temps incomplets imposés, salaires souvent sous le seuil de pauvreté, formation quasi inexistante, absence de considération voire mépris de l’institution…). Il est plus qu’urgent de leur donner un statut de fonctionnaire de catégorie B et un salaire digne du métier qu’elles exercent au quotidien.
Alors que les Assistant-es d’Éducation assurent des missions essentielles pour le fonctionnement des
établissements scolaires, ils et elles restent parmi les personnels les plus précaires et les moins reconnus
au sein de l’Éducation nationale. Alors que les ministres et les personnels de direction les poussent de plus en plus vers la gestion des urgences et de la sécurité, nous réaffirmons qu’ils ont avant tout des membres de la communauté éducative avec des missions pédagogiques auprès des élèves. Comme tous les personnels, les AED doivent être géré-es au niveau des rectorat et non directement par les chef-fes d’établissement.
Malgré les annonces des différents gouvernements ces derniers mois, les comptes n’y sont pas. Il faut recruter massivement des AESH et des AED pour accompagner les élèves et gérer les vies scolaires.
Pour défendre le droit des AESH et des AED, pour des salaires dignes et une réelle progression salariale, pour une reconnaissance de tous les métiers de l’éducation,
toutes et tous en grève le mardi 16 décembre 2025
Mobilisons-nous à 10h en AG à la Bourse du travail
puis à 12h devant le rectorat de Bordeaux.