Le Comité Technique Spécial Départemental (CTSD) du vendredi 13 mars a été reporté par l’Inspecteur académique (DASEN) pour « nous permettre de prendre une dernière fois nos classes avant la fermeture des établissements » (décision annoncée à la FSU le jeudi 12 mars à 21h10).
Lundi 16 mars, les services de l’Inspection académique nous ont envoyé une nouvelle convocation pour le vendredi 20 mars en précisant que les modalités de tenue nous seraient communiquées ultérieurement.
Les précisions pour les modalités de tenue l’ont été le mercredi 18 mars, afin de réaliser des essais techniques, le jeudi 19 mars à 16 heures, pour un CTSD « créations et suppressions de postes » en visioconférence, le vendredi 20 mars à 9h30 !
Vos représentant.es élu.es de la FSU auraient dû être ainsi seuls, chez eux derrière un ordinateur, sans pouvoir se concerter, ni prendre des décisions collectives pour aborder les créations et les suppressions de postes en Gironde.
Le solde des postes a encore baissé pour s’établir à 11 postes, avec (en solde aussi) 7 suppressions en lycée et 18 créations en collège.
Ce choix révèle à nouveau une drôle de conception du dialogue social et une excellente méthode pour éviter les débats de fonds sur les nécessaires moyens pour un service public national d’éducation respectueux des usagers et des territoires ainsi que de ses personnels...
Vos représentant.es élu.es de la FSU et de FO ont demandé le report de cette instance essentielle pour porter vos demandes et pour défendre, au mieux, vos conditions de travail et d’enseignement, après la période de confinement.
Nous sommes bien conscients que techniquement les services ont besoin de ces créations et suppressions de postes dans le cadre de la mise en œuvre des opérations du mouvement pour les personnels.
Mais à l’heure où le paritarisme a été laminé par nos gouvernants, vos représentant.es élu.es de la FSU refusent de voir ces instances indispensables réduites à des simple temps de prise d’informations.
Écoutez et taisez vous, on gère !
On gère la pénurie, on rogne sur les droits individuels et collectifs, on fait des économies sur le dos des enseignant.es et des élèves.
Cette situation de crise sanitaire n’empêche pas le DASEN d’appliquer les sacro-saints principes d’austérité, remède de nos gouvernants qui montrent toute leur nocivité en ce moment...
Face au refus du DASEN de reporter cette instance, vos représentant.es élu.es de la FSU et de FO ont donc décidé de boycotter ce CTSD virtuel à la différence du SeUNSA et du Sgen-CFDT.