Effectifs en collège

Nous avons demandé à nouveau la tenue d’un CTSD d’ajustement sur les effectifs, les BMP et les CSD pour une transparence des situations.

L’administration ne le souhaite pas et préfère communiquer un bilan, début juillet, de la situation globale dans les Landes. Nous avons fait remarquer qu’un bilan ne remplaçait pas le dialogue social et que c’était un mauvais signal envoyé par l’administration en ces temps de menaces sur le paritarisme.
Les dotations vont être calculées en fonction des remontés des établissements concernant les effectifs. L’information arrivera dans les collèges à partir de la semaine prochaine quand toutes les inscriptions en 6^e seront terminées et que les conseils de classe se seront déroulés.
Nous avons évoqué les situations de tous les collèges qui nous avaient contactés.
La DSDEN nous indique que toutes ces zones de tension ont été repérées par les services. Des transferts de divisions pourraient avoir lieu dans certains établissements lorsque certains niveaux sont moins chargés que d’autres. L’attention se portera à la fois sur l’aspect quantitatif de l’encadrement et sur l’aspect qualitatif, lorsque le contexte est difficile.
La DSDEN a indiqué qu’elle serait attentive aux inclusions d’ULIS pour pouvoir respecter au maximum les seuils. (Promesse suite à notre audience avec le DASEN en octobre 2018).

Inclusion

Elèves allophones

Nous avons fait remonter la difficulté de l’accueil des élèves allophones dans le nord du département. La DSDEN a reconnu les besoins pour cette zone mais ne souhaite pas installer un dispositif UPE2A dans un collège qui accueillerait tous les élèves allophones du secteur. Le but est d’avoir un personnel dédié pour les élèves allophones qui pourrait intervenir sur tout le nord. Pour la DSDEN, s’il devait y avoir aujourd’hui une UPE2A pertinente, ce serait au lycée professionnel de Morcenx. Ailleurs, le volume d’élèves relevant au sens strict d’une UPE2A n’est pas suffisant.
La DSEN a toutefois promis de relancer une étude pour trouver des solutions le plus rapidement possible aux difficultés d’accueil des élèves allophones.

PIAL

18 PIAL seront installés dans les plus importants collèges des Landes dès la rentrée. Les choix d’implantation des PIAL sont liés à la présence d’ULIS dans les établissements mais aussi au nombre conséquent d’enfants à suivre dans ceux-ci. Un service dédié à la liaison avec les familles sera mis en place par la DSDEN.
Les AESH seront affectées en équipe et leur temps de travail cumulé sera équivalent ou supérieur à la somme des notifications individuelles d’accompagnement des élèves. Elles exerceront au sein du collège dans lequel elles seront affectées. C’est l’établissement qui choisira si elles accompagnent un ou plusieurs enfants.
Tous les contrats des AVS vont être transformés en contrat de droit public d’AESH de 25 heures dont une heure de concertation.
La DSDEN part sur une reconduction de la totalité des personnels en place avec les nouveaux contrats le plus rapidement possible avant les vacances.
On a souligné notre inquiétude sur la paye car la gestion sera centralisée sur le lycée Montesquieu de Bordeaux.
Il nous a été répondu que les services essayeraient d’être opérationnels le plus tôt possible pour éviter les problèmes de la dernière rentrée.

Climat scolaire

Nous avons alerté la DSDEN sur les difficultés des collègues face aux problèmes d’incivilités, de bagarres, d’insultes ou de violence dans nos établissements, sur le fait que les personnels de direction remettent souvent en cause l’enseignant, le ou la CPE, l’AED.
Nous avons signalé à l’administration qu’il fallait redonner un cadre afin que les personnels puissent faire leur métier dans des conditions normales.
Le nombre de fiches RSST et la difficulté de les traiter -dans les établissements ou par la DSDEN (du fait du peu de réunions du CHSCTD)- est pour nous un manque de soutien de l’administration.
La DSDEN a répondu que les problèmes de climat scolaire étaient une priorité, que le but n’était de mettre en cause les personnels, et que dans ces moments, il fallait les soutenir. Elle rappelle régulièrement aux chefs d’établissement la nécessité de maintenir un climat scolaire serein. Il lui paraît évident qu’il n’est pas possible que des chefs d’établissement mettent en cause des collègues, lorsqu’ils sont, par exemple, victimes d’incivilités. Le nombre de demandes de protection juridique fonctionnelle accordées par le Recteur montre l’importance du soutien aux personnels.
Nous avons signalé un nombre important de collègues qui n’osaient plus signaler les problèmes de violences par crainte d’être systématiquement remis en cause.
La DSDEN a dit qu’il ne fallait pas avoir de défiance vis-à-vis de l’administration et que la problématique du climat scolaire devait être travaillée dans les établissements, dans une approche systémique, à travers des axes de réflexion déterminés par l’institution.
Nous avons demandé la tenue d’une audience collective intersyndicale avec des chefs d’établissement pour travailler ensemble sur les questions de climat scolaire dans le département.
Lycée
Nous avons signalé notre inquiétude pour la rentrée en lycée avec la mise en place de la réforme.
Il nous a été répondu de faire remonter les situations problématiques par écrit pour que la DSDEN puisse vérifier et nous répondre.
Pour Borda, il y aurait bien 3 divisions en STMG (105 élèves au maximum).
Pour Tyrosse, pas d’opposition à la reprise future de l’option musique.
Pour les cours de spécialité par le CNED, la prise en charge peut être faite par l’établissement dans des conditions précises. Cela peut rester à la charge des familles, notamment si une solution alternative a été refusée.

Relations avec les chefs d’établissement :

Nous avons également abordé les situations d’établissements dans lesquels les relations sont conflictuelles avec les chefs d’établissement. A ce sujet, un compte-rendu sera fait aux S1 concernés par la situation.