La DEC a réuni les organisations syndicales représentatives au CSA académique le 12 novembre. L’objectif de cette réunion était de faire le bilan de la session 2025 et de dessiner les perspectives de la session 2026. Vous trouverez ici le diaporama (réservé aux syndiquées), qui a été présenté par la DEC et mis à disposition des organisations syndicales. Il comprend le calendrier complet des examens.
La section académique du SNES-FSU, comme chaque année, demandera une audience au printemps, en amont de la session d’examen afin que celle-ci se déroule dans les meilleures conditions possibles, pour les personnels comme pour les élèves, sur la base de ses revendications.
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Points d’attention pour l’ensemble des examens
Le SNES-FSU a alerté la DEC sur les réticences des établissements privés centre d’examen à retirer les signes religieux, y compris lorsque des collègues en font explicitement la demande. Il faut faire systématiquement remonter les problèmes rencontrés car les examens doivent se dérouler dans un cadre conforme au principe de neutralité.
La DEC a constaté une judiciarisation croissante dans la contestation des familles au sujet des examens professionnels, avec des recours au tribunal administratif, suivis de plaintes au pénal pour harcèlement moral, discrimination, après des épreuves orales mais aussi écrites, y compris en CCF. Le SNES-FSU conseille donc d’être extrêmement vigilante dans l’accueil des candidates, les commentaires oraux ou écrits qui peuvent être faits sur les prestations des candidates afin de limiter les risques de contestation.
=> Remboursement des frais liés aux examens
La DEC indique pouvoir être très réactive quand les frais sont saisis dès la mission effectuée. Pour des raisons d’enveloppe budgétaire, les délais sont plus longs lorsque les frais sont saisis plus tardivement. Pour les collègues convoquées en BTS loin de leur domicile, avec des frais d’hébergement et de déplacement conséquents, la DEC s’engage à procéder au remboursement dans un délai d’une semaine si les frais sont saisis dès la fin de la mission mais il ne lui est pas possible de procéder à des avances.
Le SNES-FSU a demandé à la DEC de rendre davantage visibles les conditions dans lesquelles il est possible de bénéficier de la prise en charge des nuitées dans la mesure où, chaque année, des agentes réservent un hébergement de bonne foi et comprennent ensuite qu’elles et ils ne pourront pas être remboursées. Contactez la permanence avant toute réservation pour vérifier votre éligibilité car les conditions sont très restrictives.
Si vous rencontrez des difficultés pour saisir vos frais ou obtenir la rémunération de vos missions, contactez la section académique : permanence@bordeaux.snes.edu
DNB
=> Organisation des convocations
En français et mathématiques, les convocations sont éditées à partir de la résidence personnelle.
En histoire-géographie et sciences, faute d’un vivier suffisant de professeures, elles sont éditées à partir de la résidence administrative.
Dans tous les cas, le rayon d’affectation est de 50km.
Dans la mesure du possible, des correcteurices surnuméraires sont convoquées pour pallier les défections de dernière minute. C’est à peu près systématisé en français et mathématiques, moins en histoire-géographie du fait du nombre moindre de professeures.
A noter : en cas de correction d’un nombre de copies supérieur à celui initialement prévu, il faut saisir sur imagin le nombre de copies effectivement corrigées et en informer le ou la cheffe de centre afin d’être rémunérée à la hauteur du nombre de copies réellement prises en charge.
=> Déroulement des épreuves et des corrections
Le SNES-FSU a rappelé les conditions éprouvantes de la session 2025 en raison de la chaleur et la nécessité d’anticiper le passage des épreuves et les corrections dans les salles les plus fraiches possibles. Dans ce contexte, des consignes autoritaires de certaines cheffes de centre sur les plages de correction ont été particulièrement mal perçues par les collègues.
La DEC souligne que les épreuves se dérouleront en matinée pour la session 2026, en dehors de l’épreuve de sciences et que des consignes d’anticipation seront communiquées aux cheffes de centre au sujet de la chaleur. Pour ce qui concerne les plages de correction, elles sont du ressort des cheffes de centre et la DEC n’intervient généralement pas. Il faut donc chercher le dialogue sur place.
L’organisation des surveillances est d’une complexité croissante avec l’augmentation du nombre d’élèves bénéficiant d’aménagements d’épreuves. La surveillance devient de plus en plus lourde pour les professeures. La DEC a conscience du problème et appelle à élargir le vivier de surveillantes à d’autres catégories de personnels.
A nouveau, le SNES-FSU a porté la revendication de la rémunération des oraux du DNB. La DEC comprend la demande mais renvoie aux arbitrages ministériels contre lesquels elle ne peut pas aller. C’est le rapport de force local qui permet d’obtenir des HSE lorsque le temps d’examen s’ajoute aux obligations réglementaires de service. Pour le SNES-FSU, c’est un combat de longue haleine pour obtenir satisfaction.
Baccalauréat
=> Répartition des missions
Pour la session 2025 comme pour la session à venir, la DEC maintient une démarche de spécification des viviers de correcteurices, dès que le nombre d’enseignantes dans une discipline le permet, entre les écrits de spécialité, le grand oral, les épreuves orales ou pratiques de spécialité, les oraux de second groupe.
=> Convocations aux oraux de l’EAF ou au grand oral
En français, les convocations sont établies au plus près de la résidence privée de l’agente. La DEC va tester cette démarche pour le grand oral en vue de la session 2026.
Attention, le baccalauréat se déroulant dans un nombre restreint de centres d’examens par rapport au DNB, le rayon de convocation est porté à 100 km.
Pour le français, le calendrier maintient un weekend de pause au milieu de la semaine d’interrogation. Pour le grand oral, quatre jours d’interrogation restent le maximum.
Malgré la demande du SNES-FSU pour que les professeures convoquées comme remplaçantes au grand oral puissent quitter le centre d’examen et se tenir à disposition par roulement, la DEC maintient l’obligation de rester sur place car il est arrivé à plusieurs reprises que des examinateurices ne répondent pas aux sollicitations des cheffes de centre.
=> Epreuve anticipée de mathématiques
Cette nouvelle épreuve conduira à ce que l’ensemble des professeures de mathématiques en lycée soient sollicitées pour les épreuves du baccalauréat, en cherchant à attribuer la correction de l’épreuve anticipée des non spécialistes aux professeures qui n’enseignent pas en spécialité. Le SNES-FSU défendra une répartition équitable des missions pour éviter la surcharge.
=> Philosophie
Le nombre de copies pour l’épreuve de tronc commun est excessivement élevé, sans commune mesure avec la charge de travail des professeures corrigeant uniquement HLP et examinant au grand oral. La DEC a bien à l’esprit cette inégalité de répartition qui est remontée également aux IPR. Un travail est engagé avec le nouvel IPR de philosophie sur cette question. Il est à noter que cette discipline est la seule à bénéficier encore de réunions d’entente en présentiel, jugées indispensables par les collègues.
=> Fonctionnement des jurys
Le SNES-FSU a également fait part du questionnement de collègues sur le fonctionnement des jurys. La déconnexion est désormais complète entre les évaluateurices des candidates et les membres du jury, y compris pour les oraux de second groupe (dont le jury peut être réduit à présidente et vice présidente) dans lesquels les collègues ayant interrogé les candidates ne siègent pas. Pour la DEC, c’est un changement de paradigme qu’il faut acter, qui garantit l’anonymat des candidates ; les points du jury, attribué sur la base des éléments qui figurent dans le dossier, ont remplacé les notes qui pouvaient être relevées par les évaluateurices.
Attention, lorsque la note obtenue par une candidate à l’oral de second groupe est inférieure à la note obtenue à l’épreuve écrite, c’est la note de l’épreuve écrite qui est conservée. Dans le cadre du bac Blanquer, les choix de disciplines pour le second groupe sont devenus très réduits et peuvent conduire à ces situations.
Le SNES-FSU revendique l’abandon du contrôle continu, le retour à des épreuves nationales, terminales et anonymes dans l’ensemble des disciplines. Il défend la souveraineté d’un jury composé des évaluateurices des candidates pour décerner le baccalauréat, premier grade universitaire, garant de l’accès à l’enseignement supérieur. Au moment où la pression s’accentue sur la reprise des PLE dans les lycées, il dénonce l’existence et l’opacité des commissions d’harmonisation du contrôle continu en capacité de modifier les moyennes des candidates, au mépris de l’expertise des professeures dans le geste professionnel d’évaluation.
BTS
Les 3 jours attribués pour la correction des copies seront maintenus dans l’académie pour la session 2026.
La DEC a constaté un accroissement des recours de la part d’étudiantes qui font corriger par l’IA les copies mises à leur disposition et demandent ensuite une recorrection. Les services ne font pas procéder à celle-ci mais effectuent des vérifications, en lien avec les IPR, lorsqu’il y a des doutes sur le caractère complet de la correction des copies.
Le nombre de candidates issues d’établissements privés hors contrat explose depuis quelques années et représente aujourd’hui quasiment la moitié des candidates de l’académie. C’est la raison pour laquelle, depuis la session 2025, des établissements privés hors contrat sont centres d’examen, en Gironde et dans les Pyrénées Atlantiques, afin de prendre leur part de la charge de travail. En effet, la situation était devenue intenable dans certains lycées qui accueillaient jusqu’à 500 candidates en 2024, tout en maintenant les cours pour le pré bac. Depuis la session 2025, le rectorat loue également un amphi à Bordeaux pour faire baisser la pression dans les lycées.
Le constat de rentrée montre que les effectifs de BTS sous statut scolaire continuent d’augmenter dans l’académie. C’est la voie de formation que le SNES-FSU défend.
Dans le cadre de l’évolution annuelle de la carte des formations professionnelles dans l’académie, un groupe de travail aura lieu le 9 décembre avant un vote en CSA académique le 16 décembre.
Si une évolution de la carte des formations est prévue dans votre lycée (ouverture ou fermeture de BTS ou d’une autre formation ; augmentation ou réduction de capacité d’accueil), prévenez sans attendre la section académique par courriel à permanence@bordeaux.snes.edu